La Polynésie représente bien plus qu’une terre d’accueil pour touristes. Ce territoire se révèle riche en matière culturelle également. La population a lutté pour conserver son identité malgré les invasions étrangères. De nos jours, les polynésiens continue de revendiquer son existence et son unicité. Elle exprime sa civilisation à travers diverses activités et manifestations.
La place et l’histoire du tatouage dans la culture polynésienne
L’appellation même de ces dessins corporels devenus si populaires vient de la Polynésie. Le mot « tatau » sert aux populations autochtones à désigner ces marques qui racontent leur vie. Ces ornements revêtaient diverses significations. Certains avaient quand même déjà un rôle purement décoratif. Cet art s’est quelque peu perdu avec le temps, à cause de l’invasion des chrétiens sur les îles. Ces derniers ont interdit tout ce qui pouvait se rapporter aux anciennes croyances. En 1819, les tatouages furent prohibés de manière officielle. Cette aptitude a alors presque totalement disparu du quotidien. En outre, les habits venaient les cacher. Ainsi, leur fonction première de différenciation des personnes n’avait plus lieu d’être. Heureusement, la gravure s’est de nouveau popularisée dans les années 80. Ils n’ont certes plus les mêmes significations qu’avant. Toutefois, il reste un moyen d’exprimer la culture et de s’individualiser en tant que Polynésien.
Traditionnellement, les tatouages marquaient le passage d’une personne d’un état à un autre. L’outil rudimentaire utilisé rendait le processus extrêmement douloureux. Le nombre et la taille des images témoignaient donc déjà du courage de ceux qui les arboraient. Il y avait trois types de tatouages. Les dieux, les prêtres, et les membres de la famille royale rentraient dans la même catégorie. Les chefs, peu importe leur sexe, présentaient aussi des sortes de dessins similaires. Enfin, il y avait les ornements réservés aux guerriers, aux danseurs, et bien d’autres. Cette forme d’art revêt une importance égale dans le monde des morts. En effet, ces gravures indiquaient la terre d’origine et les filiations d’un individu. Par ailleurs, ses actes héroïques et les étapes de sa vie aussi se consignent sur son corps. Les dieux peuvent alors déterminer le genre de personne que le mort était, grâce à ses tatouages.
L’importance du chant et de la danse dans la culture polynésienne
La danse constitue une autre forme d’expression que les missionnaires n’ont pas réussi à éliminer. En effet, tous les gestes du quotidien pouvaient être dansés dans la culture polynésienne. Ils se lançaient dans des chorégraphies de couples ou se trémoussaient séparément. Ils usaient de la danse pour se séduire, mais aussi pour répondre à un affront. Heureusement encore, cette forme de culture est restée intacte. Durant votre séjour en polynésie prestige voyages organisé sur mesure, vous assisterez forcément à un spectacle. Le plus connu s’appelle le « otea ». Ce sont surtout les hommes qui dansent cette chorégraphie accompagnée de percussions. Les femmes polynésiennes possèdent une grâce et une délicatesse qui rehausse chacun de leurs mouvements. Il arrive que les performeurs racontent des histoires à travers ces prestations. Dans l’Aparima, ce sont les mains qui miment. La légende peut être chantée ou seulement exprimée par les gestes.
Le chant sert également à partager son ressenti. Cet art se détache rarement de la danse. Le festival appelé Heiva i Tahiti met en lice les meilleurs groupes de la Polynésie française. Diverses disciplines se livrent en compétition pendant le mois que dure la célébration. Le charme des chansons polynésiennes ressort lorsqu’elles s’accompagnent des instruments traditionnels. Ceux-ci sont principalement à cordes ou à percussions. D’anciens trésors refont surface, tels que le vivo et l’ihara. Auparavant, les noix de coco servaient pour obtenir un son particulier. De même que les pierres. Le pahu reste un instrument très utilisé. Il s’agit de peaux tendues et frappées avec un bâton. Avec le pahu tupa’i rima, elle est frappée avec les mains. Les chants les plus significatifs possèdent une connotation religieuse. Mais cela est dit dans un sens tout à fait général, sans faire allusion à une quelconque croyance précise.
Artisanat et travaux manuels pour s’exprimer dans la culture polynésienne
Les Polynésiens sont très doués de leurs mains. En outre, ils savent parfaitement exploiter les produits qui se trouvent à leur portée. C’est ainsi que l’artisanat du pays se veut aussi soigner. Le tressage reste la forme la plus répandue. Cocotier, roseau ou pandanus servent de matières premières. De là ressortent des paniers, des chapeaux et même des couvre-lits. Ce dernier s’appelle tifaifai. Il se veut très coloré et décoré avec soin. Parfois, des motifs ethniques ayant une signification particulière sont cousus dessus. Les femmes polynésiennes parent leurs habitations des produits de leur tissage. Vous en rapporterez des souvenirs uniques et magnifiques.
Les hommes se consacrent plus à la sculpture. Ils utilisent ce qui s’apparente à du palissandre sur les îles. Ce bois s’appelle le tou. Ils se servent également du bois de rose. Ils sculptent selon leurs envies et ce qu’ils souhaitent transmettre. Ils construisent aussi des ustensiles du quotidien. Par exemple, ils fabriquent des pilons ou des lances. En bref, il s’agit d’une population très tournée vers toutes les formes d’art. Cet amour de la beauté constitue une grande part de leur culture.
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